Si le ridicule tuait …

… on serait débarrassé du chef de l’UMP, par ailleurs ministre de l’intérieur, Sarkosy.

Dans sa course à la candidature, il a une nouvelle fois utilisé la rhétorique lepéniste et comme toujours dans ce genre de situation, l’imitation est plus scandaleuse que la diatribe raciste originale « la France tu l’aimes ou tu la quittes ».

Aimer la France comme Sarkosy, c’est sentir le rance, c’est se complaire dans le néo-pétainisme. Heureusement, Sarkosy n’a pas l’apanage ni l’autorité pour parler de la France, ce n’est pas sa chose ni celle de l’UMP. Sa France c’est celle du Cac 40, du MEDEF et des affairistes en tout genre. Il la défend contre le peuple, contre les millions d’hommes et de femmes qui subissent la politique ultralibérale.
Contre ceux qui ont voté Non il y a un an le 29 mai au référendum sur le projet de constitution libérale, ceux qui ont manifesté contre le CPE et ont gagné, ceux qui tous les jours dans les entreprises, dans les quartiers, organisent la résistance et la solidarité. Alors oui, Sakosy a la haine en bouche. Il s’en prend aux jeunes, aux étrangers et puis autour des communistes et puis….

La France a déjà connu des époques similaires et toujours, les citoyens se sont retrouvés pour renvoyer les apprentis père Ubu. Sarkosy mérite bien de ses illustres prédécesseurs Pasqua, Marcellin, Moch, Adolphe Thiers. Le chef de l’UMP est petit au regard de l’histoire. Sa méthode et sa politique sont l’expression de ce que la droite a de plus réactionnaire et ultra.
Nous savons maintenant que, de Le Pen à de Villiers en passant par Sarkosy, l’offre électorale de l’extrême droite et de la droite extrême se ressemblent comme deux gouttes d’eau fétide.