A propos de l'interview de Monsieur Leonetti parue dans Nice Matin aujourd'hui
Je ne partage pas l’optimisme et la sérénité du député-maire d’Antibes, Président de la CASA.
Je trouve symptomatique qu’il ne consacre pas une ligne de sa réponse à la question de l’emploi.
Des milliers d’hommes et de femmes sont au chômage à Antibes et dansla CASA, des suppressions d’emploi à Sophia Antipolis sont
en cours, des menaces importantes pour le secteur du commerce (dans les
grandes surfaces) ou dans la zone des Trois Moulins (Legrand) sont
devant nous, la politique de réduction des effectifs de fonctionnaires
est aussi rudement ressentie à Antibes et sur la CASA,des cheminots aux
postiers, de l’hôpital à la police nationale.
La deuxième plaie que subissent des milliers de familles, c’est le manque scandaleux de logements sociaux, abordé en quelques lignes, seulement sur l’aspect « logements des actifs » dont on ne sait si ce sont les salariés actifs ou les actifs financiers... Là aussi, c’est un peu court, d’autant que Monsieur Leonetti a failli devenir Ministre du Logement, tout un symbole pour le maire d’une commune qui ne dispose que de 5,8% de logements sociaux.
La troisième plaie, le réseau de transports urbains ne semble pas non plus inquiéter le Président de la CASA.
Est-il bien informé de ce que subissent des centaines d’usagers tous les jours ?
A-t-il
constaté les attentes nombreuses avenue Aristide Briand ou Boulevard
Dugommier avec des dizaines de personnes debout,sans abri ?
Ce véritable gâchis est encore rattrapable, par exemple en préservant la gare routière et en y rapatriant d’autres lignes.
Je constate que ces dysfonctionnements étaient prévisibles, il suffisait d’écouter les chauffeurs de bus et les usagers !
Au sujet du basket, peut-être est-il temps de réfléchir à un rapprochement entre les clubs d’Antibes et de Golfe Juan, dans le cadre de la CASA, je pense que cela a une certaine pertinence.
Voilà quelques réflexions à chaud sur ce que m’inspire la page consacrée dans Nice Matin à Jean Leonetti.
Il sera candidat, qui pouvait penser le contraire ? C’est parce qu’à gauche nous prenons soin de travailler collectivement avec des hommes et des femmes avec lesquels nous agissons, nous élaborons, nous résistons, que je souhaite faciliter la construction avec eux et elles d’une véritable alternative au niveau national et rassembler tous ceux et celles qui veulent proposer le plus largement possible un autre horizon pour notre commune et la CASA.
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