L'interview de Christian Estrosi...

Je constate que la fonction de ministre permet beaucoup de choses, par exemple de s’approprier des réalisations d’autres élus ou collectivités.

Que Christian Estrosi se félicite du développement des transports ferroviaires dans le département et plus largement dans la région est plutôt surprenant ! Dois-je rappeler qu’il y a quelques mois il nous reprochait à André Aschieri et à moi-même, de jouer au petit train électrique entre Cannes et Grasse.

Il me surprend aussi quand il évoque le ferroutage qui, depuis que la droite est revenue aux affaires est en voie de disparition dans la région et n’existe plus dans les Alpes – Maritimes.
Mais j’apprécie que la politique volontariste en matière ferroviaire du Conseil régional lui convienne, je prends cela comme un compliment.

J’attends avec impatience que nous en venions aux travaux pratiques sur deux dossiers prioritaires :
    la modernisation des Chemins de fer de Provence et leur desserte en rive droite du Var. Ce dossier ne figure pas dans les contrats de projets de l’état alors que la Région en fait une priorité.
     Le choix définitif du tracé pour le TGV Côte d’azur, il faut avoir le courage de dire que le tracé littoral par Marseille et Toulon sera trop onéreux et, de fait, ne se fera pas.
Défendons ensemble le tracé médian.

Alors que Christian Estrosi a bénéficié de deux pages du quotidien local pour développer sa politique, il a omis deux sujets majeurs pour notre département :
Comment préserver notre approvisionnement énergétique, en particulier électrique ? Peut-être le Nicolas Hulot azuréen a-t-il une idée et surtout il n’a pas évoqué un des problèmes majeurs des Alpes – Maritimes, le manque scandaleux de logements sociaux.

Comment peut-on être en « prise directe » avec la vie des gens et éviter de traiter la question qui obsède une majorité des habitants de notre département ?