TER : Le vice-président en charge des transports est aussi en colère !
J’ai pris connaissance avec colère des deux pages de Nice Matin du lundi 28 août consacrées au TER.
Malheureusement, la situation décrite reflète la réalité. Depuis quatre ans, les effectifs de la SNCF ont fondu comme neige au soleil. Chaque année, sur l’ensemble de la Région, ce sont plusieurs centaines de cheminots qui partent à la retraite qui ne sont pas remplacés. La consigne du gouvernement « un départ à la retraite sur deux non remplacé » est valable pour la SNCF.
Dans ce département par exemple, les conducteurs de rames ne sont pas assez nombreux. Certains viennent d’autres régions. Il n’y a pas assez de police ferroviaire. Quand verra-t-on se réaliser à Nice les promesses de Sarkozy du début de l’année ? Il n’y a pas assez de contrôleurs et pas assez d’agents d’entretien, etc.
Comment voulez-vous que le service public soit efficace quand le Conseil régional crée des trains supplémentaires et que la SNCF supprime des postes de cheminots ?
Pourtant le Conseil régional verse à la SNCF, par son contrat, 180 millions d’euros pour cette année !
Par contre, en 2007 comme les quatre années précédentes, la SNCF verra son budget dépendant du ministère des transports encore diminuer. Ce budget, ce sont les députés qui le votent dans le budget de l’Etat !
Il faut aussi savoir que RFF, l’autre établissement public dépendant de l’état qui gère les infrastructures ferroviaires, n’a pas non plus les moyens de ses missions. Résultat : retard pour la 3e voie littorale, entretien aléatoire des voies uniques comme Nice – Breil – Tende et report sur les collectivités et leur budget de l’incapacité de l’état à assurer un véritable développement.
Il y aurait beaucoup à dire, comme le refus de la SNCF d’assurer une présence humaine dans la gare de Mouans-Sartoux alors que le Conseil régional prend la totalité du financement à sa charge.
Le Conseil régional continuera sa politique de développement pour arriver à 800 TER quotidiens en Provence Alpes Côte d’Azur. Cela dans la concertation et l’information à travers les Comités de lignes.